Avec la restauration du four à chaux de l’anse Azérot, c’est un pan de l’histoire de Sainte-Marie qui se révèle. Car autrefois, la production de chaux artisanale était indispensable au développement économique de la Martinique. La chaux vive produite par la combustion de bûches, conques de lambi, fragments de corail, madrépores et de roches calcaires, était en effet nécessaire à l’agriculture (amendements, …) à la maçonnerie (confection du mortier) et à la fabrication du sucre (utilisation dans l’extraction des impuretés. A signaler que le four ne sera pas mis en fonction, mais il s’agit tout simplement d’intervenir sur la structure afin qu’elle ne se dégrade pas d’avantage. Mais également, de reconstituer toutes les parties qui s’écroulent sur la base de l’existant et de redonner à l’ensemble une allure en patinant le tout pour avoir une apparence naturelle. La restauration du four à chaux rentre dans le projet global de réhabilitation de la plage de l’anse Azérot dont les eaux de baignade sont de bonne qualité.