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Source Marie Déau

La source Marie DĂ©au se trouve au quartier « Belle Etoile ». AppelĂ©e autrefois « La Marie DĂ©au », ce point d’eau très visitĂ© tire son nom de Marie Emilie JosĂ©phine DĂ©au qui rĂ©sidait dans le quartier au cours des annĂ©es 1950. Issue d’une famille modeste qui vivait de l’agriculture, elle est nĂ©e  le 18 dĂ©cembre 1907. Elle Ă©tait la mère de trois filles : ThĂ©rèse, JosĂ©phine et Lucie Anne. Elle est dĂ©cĂ©dĂ©e le 7 juin 1994. A Belle Etoile, il existait plusieurs sources qui favorisaient le lien social au sein de la population. De mĂ©moire d’anciens, elles figuraient au nombre de quatre. La maison de Marie DĂ©au Ă©tait  placĂ©e en hauteur et l’habitation surplombait trois sources. Selon les tĂ©moignages des anciens, Marie DĂ©au aurait un jour fait une chute en se rendant Ă  cette source qu’elle protĂ©geait avec vĂ©hĂ©mence. Et, c’est de cet incident que la source fĂ»t baptisĂ©e depuis la source Marie DĂ©au. A seulement quelques mètres de  cette dernière, il se trouvait un autre point d’eau connu sous le nom de source Matineau. Un nom qui faisait rĂ©fĂ©rence Ă  celui de Martineau, plus prĂ©cisĂ©ment de Pierre Martineau, un ancien maire de la commune de 1871 Ă  1881, qui vivait vraisemblablement Ă  Belle Etoile. 

A l’origine, la source Marie DĂ©au totalisait deux sorties d’eau très proches l’une de l’autre. Les habitants venaient se ravitailler rĂ©gulièrement en eau potable. Au abords de cette source, on trouvait des petits bassins frĂ©quentĂ©s par les lavandières qui se retrouvaient pour la lessive hebdomadaire. Ce cours d’eau Ă©tait riche en crustacĂ©es et il faisait le bonheur des pĂŞcheurs d’écrevisses. 

En pĂ©riode de coupure d’eau, notamment lors des passages des cyclones, les habitants du bourg venaient s’approvisionner du prĂ©cieux liquide. Il fĂ»t installĂ© un tuyau de gros diamètre qui permettait l’acheminement de l’eau jusqu’au bourg, au niveau de l’église. 

Lors de la mandature d’Emmanuel Véry, le débit de l’eau (qui coulait au goutte à goutte) fut amélioré grâce à la mise en place d’une installation en ciment. 

Au cours des années 1970, cette structure fut abîmée et les habitants construisirent une installation sommaire en bambou et récupéraient ainsi l’eau des deux sources très proches dans une seule sortie.  

Aujourd’hui cette installation a fait l’objet d’un amĂ©nagement par la municipalitĂ© et c’est un lieu qui fait la fiertĂ© des habitants du quartiers et de toute la population samaritaine.


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