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Histoire

CrĂ©Ă©e en 1658 quand les colons chassĂšrent les derniers CaraĂŻbes de la cĂŽte Nord- Est de la Martinique, Sainte- Marie a grandi Ă  partir du Fonds Saint-Jacques, une habitation monastique. PĂŽle charniĂšre entre le Nord et le Sud de l’üle, elle s’étend sur 4 456 hectares. La commune  est reconnue comme Ă©tant le berceau des traditions martiniquaises. Cependant, l’histoire de la commune de Sainte-Marie dĂ©buta bien avant l’installation des colons durant l’annĂ©e 1658. Car avant cette pĂ©riode, Sainte-Marie Ă©tait appelĂ©e la capitale des CaraĂŻbes. Elle Ă©tait en effet habitĂ©e par des amĂ©rindiens qui ont laissĂ© en hĂ©ritage des savoir-faire et des coutumes. La dĂ©couverte de vestiges archĂ©ologiques tĂ©moigne de leur passage sur notre territoire. Sainte Marie porte fiĂšrement son hĂ©ritage Ă©laborĂ© par les mĂ©tissages de son peuplement.

Ville fleurie, ville mĂ©daillĂ©e de la culture gastronomique, elle vous invite Ă  partager son art de vivre. Car entre traditions et modernitĂ©, Sainte-Marie resplendit Ă  travers la nature, la mer, la cuisine crĂ©ole, le conte, le bĂšlù
 Autant d’atouts qui contribuent Ă  renforcer son attractivitĂ©.

L’histoire de la commune se dĂ©cline en quatre Ă©tapes : avant 1638 (pĂ©riode du peuplement indien), de 1638 Ă  1848 (de la colonisation Ă  l’abolition de l’esclavage), de 1848 Ă  1946 (de l’abolition Ă  la dĂ©partementalisation) puis de 1946 Ă  nos jours (dĂ©partementalisation  rĂ©gionalisation).

Sainte-Marie Ă©tait un lieu fort de peuplement. Certains disent que c’était la capitale des CaraĂŻbes comme attestent les vestiges archĂ©ologiques retrouvĂ©s Ă  Lassalle et Ă  Petite RiviĂšre salĂ©e. On y trouvait du roucou, plante avec laquelle les CaraĂŻbes s’enduisaient le corps pour lutter contre les piqĂ»res de moustique. L’artisanat (poterie, vannerie), la pĂȘche ainsi que la culture du manioc et de la patate tenaient une grande place dans le mode de vie des CaraĂŻbes. Ces activitĂ©s ont perdurĂ© dans les quartiers de la ville.

Sainte-Marie Ă©tait un lieu fort de peuplement. Certains disent que c’était la capitale des CaraĂŻbes comme attestent les vestiges archĂ©ologiques retrouvĂ©s Ă  Lassalle et Ă  Petite RiviĂšre salĂ©e. On y trouvait du roucou, plante avec laquelle les CaraĂŻbes s’enduisaient le corps pour lutter contre les piqĂ»res de moustique. L’artisanat (poterie, vannerie), la pĂȘche ainsi que la culture du manioc et de la patate tenaient une grande place dans le mode de vie des CaraĂŻbes. Ces activitĂ©s ont perdurĂ© dans les quartiers de la ville.

La naissance de Sainte-Marie

AprĂšs le dĂ©part des CaraĂŻbes, une agglomĂ©ration se forme autour d’un fortin sous le nom de Fort Sainte-Marie, en l’honneur de la Sainte Vierge d’oĂč l’origine du nom de la commune.

En 1659, Le Fonds Saint- Jacques est donné en concession aux religieux Dominicains par Madame DUPARQUET. Le pÚre BOULOGNE, supérieur des Dominicains, et principal artisan de la victoire des colons est récompensé par Madame le Gouverneur de cette vaste propriété baptisée Fonds Saint Jacques en mémoire du gouverneur.

Cela a facilitĂ© le peuplement dans la rĂ©gion. Fonds Saint- Jacques au dĂ©part un monastĂšre devient une habitation sucrerie sous l’impulsion du PĂšre LABAT. Aujourd’hui, c’est un monument historique Ă  visiter, propriĂ©tĂ© de la CollectivitĂ© territoriale de Martinique.

L’essor de Sainte- Marie sera Ă©troitement liĂ© Ă  l’augmentation de sa population favorisĂ©e par les concessions de terrains destinĂ©s Ă  l’agriculture. Le dĂ©veloppement de l’habitation Fonds Saint -Jacques n’y est pas Ă©tranger. En 1664, un colon du nom de PIQUET de la CALLE cultiva des muriers de la rĂ©gion. Il fit de la soie dont il envoya des Ă©cheveaux Ă  COLBERT.

Le temps de la prospérité

La croissance de Fonds Saint-Jacques est liĂ©e Ă  la personnalitĂ© du pĂšre LABAT successeur en 1696 du pĂšre TEMPLE, chargĂ© d’administrer l’habitation Fonds Saint-Jacques jusqu’à 1705.

A son arrivĂ©e, l’habitation Ă©tait complĂštement dĂ©labrĂ©e. Il l’équipe en matĂ©riel et main d’Ɠuvre et rĂ©organise l’administration et la gestion.

CrĂ©ateur et animateur de la sucrerie, le pĂšre LABAT crĂ©e l’habitation monastique la plus cĂ©lĂšbre des Antilles qui devient un exemple type d’habitation sucriĂšre aux Antilles. AprĂšs son dĂ©part, l’habitation continue de progresser et connaĂźt son apogĂ©e vers les annĂ©es 1730-1740, pĂ©riode pendant laquelle l’üle entiĂšre connaĂźt une prospĂ©ritĂ© sans prĂ©cĂ©dent.

Entre 1744 et 1782 la Martinique sous une occupation anglaise voit ralentir son activitĂ© Ă©conomique. En 1789, c’est la rĂ©volution française suivie de rapports conflictuels entre l’Eglise et l’Etat. En 1793, les biens du clergĂ© sont nationalisĂ©s mais Saint- Jacques reste aux mains des religieux.

En 1833, Sainte Marie est concernĂ©e par l’affaire de Grande Anse au Lorrain, une rĂ©volte des esclaves qui secoue le Nord de l’üle. Jean Baptiste AGRICOLE considĂ©rĂ© comme un chef de file a Ă©tĂ© condamnĂ©.

En 1836, la population de Sainte- Marie Ă©valuĂ©e Ă  4854 individus, prĂ©sente la structure gĂ©nĂ©rale de la population martiniquaise de l’époque : une majoritĂ© d’esclaves, soit 80% de la population totale. Mais ce sont les blancs, minoritaires, qui dominent l’économie.

En mai 1848, Sainte-Marie ne participe pas directement aux Ă©vĂšnements politiques, mais apprend avec joie l’abolition de l’esclavage.

La pĂ©riode qui s’étend de l’abolition de l’esclavage Ă  la dĂ©partementalisation est marquĂ©e par des luttes sociales et le dĂ©veloppement de nombreux hameaux tels que Bezaudin, PĂ©rou, Morne des Esses, etc.


Cette Ă©poque est marquĂ©e par l’action politique de Joseph LAGROSILLIERE, fondateur du socialisme en Martinique.

AprĂšs l’insurrection de 1848, la propriĂ©tĂ© du Comte de BEZAUDIN fut partagĂ©e par les anciens colons entre esclaves et nĂšgres marrons de la Martinique, car c’était une rĂ©gion boisĂ©e dans ses hauteurs oĂč se rĂ©fugiaient les nĂšgres marrons qui attaquaient les propriĂ©taires d’habitation.

AprĂšs l’abolition de l’esclavage Sainte-Marie n’échappe pas Ă  la querelle opposant les partisans de BISSETTE (1795-1858), dĂ©putĂ© de la Martinique, Ă  ceux de SCHOELCHER (1804-1893), pro-abolitionniste.

AprĂšs toutes ces pĂ©riodes d’agitation sociale, Sainte- Marie retrouve le calme pendant quelques temps.

Au cours de ces instants de trouble, un homme domine la scĂšne politique : Joseph LAGROSILLIERE. NĂ© le 2 novembre 1872, il fit des Ă©tudes de droit en France et fonde le groupe socialiste des Antilles. Le 31 octobre 1901 Ă  l’invitation de la municipalitĂ© samaritaine, il prononce au Morne des Esses un brillant discours qui dĂ©bouche sur la crĂ©ation du premier syndicat agricole. Conseiller gĂ©nĂ©ral et maire de Sainte- Marie de 1910 Ă  1937, Joseph Marie Samuel LAGROSILLERE fut Ă©lu dĂ©putĂ© de la 3Ăšme circonscription de la Martinique de 1910 Ă  1924 et de 1932 Ă  1940. En 1945, il est candidat aux municipales de Fort-de-France et est battu par AimĂ© CESAIRE. Il meurt Ă  Paris en 1950.

Il demeure un samaritain trÚs célÚbre. De nombreuses rues ou bùtiments publics de la Martinique portent son nom.

En 1937, c’est Rodolphe RICHER qui le remplace Ă  la tĂȘte de la commune.

Le 10 novembre 1946, Emmanuel VERY est élu député socialiste du Nord-Atlantique et en 1955, il devient le premier magistrat de la commune.

La commune joue un rĂŽle trĂšs important dans la vie politique de l’üle, plusieurs maires ont Ă©tĂ© dĂ©putĂ©s du Nord-Atlantique.

AprĂšs la DĂ©partementalisation, il y a un dĂ©clin de l’économie sucriĂšre de Sainte -Marie avec la fermeture de nombreuses usines de Martinique.

Sur le plan de ses infrastructures, Sainte -Marie n’a cessĂ© de s’équiper pour assurer son rayonnement de ville capitale du Nord Atlantique.

Des installations tant commerciales que sportives et culturelles comme le complexe sportif Coralie Balmy, le stade Claude GĂ©lie du Morne des Esses, le centre des arts martiaux, le Palladium, le cinĂ©ma Excelsior, l’espace multimĂ©dia, la zone artisanale, les zones commerciales et les zones d’activitĂ©s Ă©conomiques, en font une ville active et animĂ©e.

Site de rĂ©fĂ©rence sur l’histoire de Sainte-Marie : http://www.beliasaintemarie.com